Un proverbe japonais dit: “Si l’océan de pétales de fleurs de cerisiers durait plus de quelques jours, on ne le chérirait pas autant“.
Il est un autre écrin que les pétales de cerisiers: la neige. Quand vient le temps des tempêtes, les formes s’estompent, se fondent dans le blanc. Puis apparait la quintessence de l’arbre, des arbres. De cette épure naissent des sentiments de plénitude et d’incertitude. Plénitude par l’apparente éternité des formes. Incertitude car le moindre rayon de soleil dénude les branches de leur manteau neigeux. Les arbres dans la neige semblent flotter dans le vide. Rien ou presque. L’air et la neige se confondent et laissent les silhouettes d’arbres à leurs dances immobiles.
On pourra avec bonheur passer de cette galerie à la découverte de l’œuvre de Michael Kenna intitulée “Forms of Japan“, dans laquelle il exprime toute la beauté des arbres dans le contexte culturel japonais.