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Les Mondes d’Arrée, malgré leur singularité, ne sont pas des mondes instables, soumis à des catastrophes naturelles. Ici point de tremblement de terre, point de glissement de terrain, point d’inondation malgré une pluviométrie “avantageuse” mais bien répartie sur l’ensemble de l’année. Quant aux tsunamis, pas de risque imminent, il faudrait une sévère transgression marine qui, en dépit du changement climatique, ne semble pas être à l’ordre du jour. Et pourtant, en 1976 puis en 2022, les incendies liés à une sécheresse inhabituelle ont bouleversé les paysages, altéré la flore et la faune. Si les molinies et les ajoncs sont en mesure de redonner aux paysages une teinte familière, le retour à l’équilibre est long et difficile lorsque la couche de matière organique a été entièrement consumée et que le substrat minéral s’offre à l’érosion et en particulier aux pluies d’automne et d’hiver qui lessivent les sols et dégradent les écosystèmes aquatiques en aval.
Ambiance tristesse…

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